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 Une vraie pile électrique - Alice ! [En cours]

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Alice M. Leroy
Alice M. Leroy
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Date d'inscription : 21/07/2014
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MessageSujet: Une vraie pile électrique - Alice ! [En cours]   Une vraie pile électrique - Alice ! [En cours] Icon_minitimeMer 23 Juil - 2:18




Alice Mélina Leroy




 



Informations


Nom Complet :: Leroy Alice Mélina
Surnom :: Ali
Date de Naissance, âge ::  15 juillet, 18 ans.
Nationalité ::  Franco-Japonaise
Orientation Sexuelle ::  Bisexuelle
Classe ::  3è année
Club ::  Natation
Job ::  Présidente du club de natation ?



Derrière l'écran


Comment es-tu arrivé ici ?  Par Lucy !
As-tu lu le règlement ?   Validé par Lucy !
Autre chose ?  Nooon !
Qui utilise-tu comme bouille ? Hoshika - Akuma no Hoshi


Physique

Ici, la description physique : minimum 250 mots ~
Caractère

Ici, la description mentale : minimum 250 mots ~


Histoire

Mon histoire  ? Je ne pense pas être à plaindre, aux premiers abords. Je ne vivais pas dans un pays pauvre, et je pouvais être comblée de bonheur par une mère protectrice, et un père riche.  Mais moi-même, je ne trouve pas ma vie passionnante et pourtant, je dois bien avouer que je suis encore trop jeune pour m’apitoyer sur mon sort. C’est sans doute un caprice d’adolescente, que de croire que l’on a une vie nulle. Mais, il est pourtant vrai que je préférerais être à ma place, plutôt qu’à celle d’un autre.  
Avant d’en venir à ma naissance, je dois vous plonger dans le contexte dans lequel mes paternels se sont liés. Melinda aimait beaucoup les masques, les colliers coruscants, les délectables parfums de marque, et les robes tout droit sorties des grands couturiers. Elle avait toujours misé sur sa carrière de comédienne, et elle a pu étudier dans les plus grandes écoles de cinéma françaises. Dit comme cela, cela peut en boucher un coin à bien des personnes impressionnables, mais quand on a une mère telle que celle-ci, on ne peut que plaindre ses enfants. Attirée par le gain, le luxe, et la renommée, elle a épousé un politicien de sa tranche d’âge. Benoît était le genre de personnes insupportables, mijaurées, et présomptueuses, qui ne manquaient jamais une occasion de vanter leurs atouts. Je ne sais même pas s’ils s’aiment véritablement, ou s’ils se sont mariés pour les apparences.

L’apparence… cela a tant bercé mon enfance, et c’est sans doute cet univers dans lequel on m’a élevée, qui a fait celle que je suis aujourd’hui. Je ne sais pas si je dois m’en plaindre, puisque ma mère m’a toujours dit qu’elle était fière de moi, et que je lui ressemblais. Ce genre de compliments, c’est ce dont toutes les  petites filles rêvent, non ? Telle mère, telle fille, que la citation disait. J’entretenais et j’entretiens toujours de bonnes relations avec Melinda, c’est vrai, et on ne se crêpait jamais le chignon. Du moins, quand j’étais petite. J’étais une fille très sage, prudente, et sereine avec mes parents, en plus du fait que l’on m’avait appris les bonnes manières. Ce n’était pas toujours simple  que de se fondre dans la grâce et la prestance, quand on devait dévorer un bol de céréales. D’ailleurs, ma mère faisait attention à mon alimentation, et je savais parfaitement bien qu’elle les détestait, mes céréales.  Ces bêtises me feraient prendre du poids, et les paparazzis français se feraient un plaisir de la clabauder impudemment dans la presse. Il faut dire que les photographes et les paparazzis, j’ai commencé à bien les connaître dès mes six ans. Ma mère avait de sacrées relations professionnelles avec certaines agences de mannequinat. J’avais de nombreuses fois défilé pour des petites lignes de vêtements à la mode, destinées aux enfants. Les projecteurs n’avaient rien de bien effrayants, mais du haut de mes airs d’enfant, j’appréhendais toujours l’objectif.

On m’avait dit de me détendre, et de bien suivre les conseils de celui qui allait nous apprendre à poser.  Bien que cet univers me transformait en petite poupée, je devais bien avouer que j’avais passé du bon temps. Je suivais aussi à la fois des cours de danse, et de patinage artistique. Ma mère m’avait vraiment conditionnée pour que je puisse un jour faire carrière dans ce genre de choses. Et là, vous pourriez croire que je ne faisais pas ce que je voulais, et que je suivais simplement les désirs de la grande comédienne. Tiens, d’ailleurs, sur scène, elle possédait une autre identité : Queen Mel. Cela manquait d’originalité, mais beaucoup de personnes s’attendaient à ce que je devienne un jour la Princess Mel. Evidemment, Melinda était presque mon second prénom, donc il aurait été plus exacte que je sois la Princess Ali. Néanmoins, on ne cessait de me comparer à ma mère, donc c’était quasiment comme si je portais son prénom.

C’était justement ce grand rapprochement qui me faisait grandir de la même manière que ma mère avait grandi. Je lui ressemblais comme deux gouttes d’eau, que ce soit au niveau de nos traits physiques, ou de nos passions. Peut-être que mentalement, je tenais d’elle…
Je sais qu’elle aussi a été entraînée dans le cinéma par ma grand-mère. Cette dernière s’appelait Odile, et était une ancienne chanteuse. Raconté comme cela, j’ai nettement l’impression que le métier doit se transmettre de mère en fille, et pourtant, je compte un jour briser cette tradition. Pourquoi ? Restez-donc, je vous prie. Vous le saurez.

Il y avait deux choses que je chérissais le plus au monde : le patinage artistique, et mon grand frère. La danse classique me paraissait vraiment trop ennuyeux comme sport, alors je ne le pratiquais que pour les beaux yeux de Melinda. En revanche, le patinage était vraiment l’univers qui me plaisait énormément. Je me sentais tellement à l’aise sur la glace, que je me rendais toujours à la patinoire pour me libérer un peu l’esprit. Mon père était du genre très acariâtre quand il rentrait de son travail, alors parfois, il ne pouvait s’empêcher de nous reprocher des choses minimes comme si elles allaient changer le destin de l’Humanité. J’avais deux échappatoires aux petits soucis de ma vie : le patinage, et mon grand frère, comme je vous l’ai dit. Ce beau garçon plus âgé de moi d’un an, était un beau spécimen. Un moi version masculin. Oui, j’ai beaucoup d’estime pour mon enveloppe corporelle : même si le seul point qui me chagrine est de faire plus jeune que mon âge, j’avoue me trouver jolie. Et j’étais fière que mon frère soit un être aussi beau, et compréhensif. Il s’appelait Alexis, et il lui arrivait souvent de vouloir piquer mes nerfs à vif, mais il était le seul qui connaissait réellement la vraie Alice.

Et oui, vous ne vous rappelez pas ? J’ai été élevée dans l’apparence. Je suis capable de vêtir n’importe quel masque, et cela n’a pas été dur d’apprendre à sourire faussement. Ma mère est à la fois une excellente comédienne, et une professeure très investie  avec ses enfants. Elle nous a appris tout ce qu’il fallait savoir sur la sociologie de l’homme, l’être, le paraître, l’hexis corporel, etc.  Evidemment, je restais une petite fille, donc j’avais des failles. Mais dans l’ensemble, je savais plaire aux adultes, et leur donner envie d’apprendre à me connaître. Au fond de moi ? Je me fichais d’eux, et j’avais hâte de quitter le banquet pour aller jouer avec Alexis. Je n’aimais pas l’hypocrisie qui régnait chez ma mère, et ses collègues. Moi-même, je n’aimais pas mon hypocrisie, et il m’était déjà arrivée de craquer. J’avais l’impression d’être modelée par ma mère, et de ne pas pouvoir être comme je l’aurais désiré.

Cependant, j’avais assez de dignité pour ne pas pleurer sur l’épaule de mes parents. Ces derniers ne m’avaient jamais vue triste ; ils m’avaient vue comme ils espéraient me voir, c’est-à-dire, joyeuse, sage, et très spontanée. A vrai dire, je ne voyais pas l’intérêt de reposer mes soucis sur eux, alors qu’ils étaient déjà très pris par leur travail. Alexis était donc là pour me consoler, et je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais été fille unique.  C’était peut-être cela qui avait dressé une certaine barrière invisible entre moi et mes géniteurs. Je n’avais jamais été tellement proche de mon père, et au contraire, Alexis ne partageait pas grand-chose avec ma mère. Il était doucement entraîné par les activités de notre père, qui s’investissait dans la politique. La seule différence qui résidait entre nous deux, était l’audace que mon frère faisait preuve pour s’imposer. Moi, je m’écrasais sous les attentes de ma mère. Mon beau frangin était capable de répondre « non » sur un ton implacable, pour remettre nos parents en place. Il n’avait pas froid aux yeux, et symbolisait pour moi, un héros téméraire.

« Et toi, tu vas faire quoi plus tard ? Etre une petite actrice, en portant du Chanel de la tête aux pieds, et en faisant des sourires à droite et à gauche ? Je sais que tu aimes écrire, tu n’as qu’à être rédactrice pour un magazine, ou un journal.  » m’avait-il sèchement demandé, un jour.

« Je verrai bien. » répondais-je, comme toujours.

Je ne pouvais jamais lui mentir, puisqu’il était mon seul confident. Il était vrai que j’adorais écrire, et que cela me permettait de m’évader un peu de mon quotidien. J’écrivais à la fois des petits articles amateurs sur les nouvelles tendances de vêtements, ou bien des histoires dans lesquelles l’héroïne était une aventurière. Totalement différent, n’est-ce pas ?  Aussi différent que mes allures quand j’étais moi-même, et quand j’étais devant les adultes. Aussi différent que mes loisirs, et mes véritables passions. Je préférais voir les autres porter les robes les plus magnifiques, plutôt que moi. Evidemment, j’aimais la mode, mais aussi la discrétion. Or, être fille d’une comédienne ne me permettait pas d’être une fille ordinaire.  Que ce soit à l’école primaire, ou au collège, je n’ai jamais eu de difficultés à me faire des amis. Les gens aiment entretenir des relations de qualité, et Paris regorgeait d’enfants et d’adolescents attirés par la popularité des autres. Il suffisait d’être fille de célébrité, pour pouvoir se faire quarante amies au bout de votre première journée de rentrée.

Evidemment, aucun de ces élèves ne serait votre véritable ami : c’était  juste pour les apparences. Je l’avais très bien compris, et c’est pourquoi je ne me confiais quasiment jamais à ces personnes-là. J’avais deux ou trois meilleures amies, mais pas tellement fiables. Dans le genre langues de vipères, elles marquaient des points, mais elles adoraient le patinage artistique autant que moi. Au fond, je cherchais de vraies amies sur qui pouvoir compter autant que je le faisais avec mon frère, et je m’attachais au seul lien qui me rattachait à ces filles. Je me sentais bien avec elles… Erika, Louise, et Pauline étaient très jolies, aimables d’apparence, et drôles. Malheureusement, elles ne connaissaient pas la définition du mot « secret », donc je ne leur dévoilais jamais rien de bien fâcheux à mon propos. Pour  elles, j’étais la fille parfaite, et elles me prenaient pour un modèle. Mais je savais aussi qu’au fond  d’elles, elles rêvaient de pouvoir me détrôner. C’est dans la nature humaine que d’être heureux dans le malheur des autres… être le meilleur… être le plus… être la plus. J’étais cette « la plus », donc une amie autant qu’une rivale. Et il fallait faire attention aux rivales.

J’étais donc une belle hypocrite dans quasiment tout ce que je faisais, et je ne pouvais pas faire autrement. Je vivais de superficialité, de paillettes, et de gaieté. Une fausse gaieté, plutôt. Mais je ne m’en plaignais pas tant que cela, puisque j’avais vu ce que les autres élèves faisaient subir à Marie, l’intello. La pauvre était une fille solitaire, gentille, douée, et pas si moche. Malheureusement, il suffisait d’un seul défaut physique pour que l’on ait une meute de vipères à ses trousses. Je n’avais jamais pu lui tendre la main pour l’aider, tout simplement parce que j’étais trop lâche. Toutefois, quelque chose m’avait permis de changer graduellement, et d’être le déclic de ma vie.
Durant les vacances d’été, avant que je ne passe en troisième, mes parents m’avaient inscrite à une colonie de vacances dans les Pyrénées. Je n’avais jamais été autant séparée de ma famille, mais je trouvais l’idée séduisante. Le sud me paraissait être la destination idéale pour changer d’air, et quitter le froid et l’orgueil de Paris. Je m’étais bien trompée, ce fut bien pire.


EN COUUUUUUUUURS

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Lucy Blackchess
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MessageSujet: Re: Une vraie pile électrique - Alice ! [En cours]   Une vraie pile électrique - Alice ! [En cours] Icon_minitimeMer 30 Juil - 19:19

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Une vraie pile électrique - Alice ! [En cours]

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